Vincent Delahaye, Sénateur-Maire de Massy, Willem Pauwels, Directeur de Paris Sud Aménagement, Christophe Bacqué, président d’Emerige Résidentiel, et Loïc Madeline, Directeur général adjoint de LinkCity, ont inauguré Samedi 19 novembre, l’œuvre monumentale des artistes belges Djamel Oulkadi et Arnaud Kool dans le quartier Atlantis à Massy (Essonne).  L’inauguration a été couplée avec la plantation symbolique du premier arbre de la future résidence « 5 Mail Cousteau » d’Emerige.

Ce projet artistique et urbain s’inscrit dans la dynamique du mouvement Fraternité Générale, commémorant les attentats de 2015 pour relancer le bien-vivre ensemble à travers des actions citoyennes, pédagogiques et culturelles dans toute la France.

Quai 36 a répondu avec ferveur à la proposition d’Emerige d’investir la palissade de son chantier de construction de 129 logements, située le long du Mail Commandant Cousteau. En choisissant d’être mécène de cette installation éphémère qui restera pendant toute la durée du chantier, Emerige poursuit son action en faveur de l’art dans la ville et la création contemporaine.

La fresque et cette démarche font également partie du projet local « Art’Lantis » porté par la Ville de Massy et son aménageur Paris Sud Aménagement, qui invite depuis plus d’un an, l’art dans le quartier, autour des futurs chantiers et sur des objets urbains à valoriser.

Les artistes 

Né dans la mouvance du graf, Djamel Oulkadi, artiste belge, ne ressemble à aucun de ses représentants. Son travail se rattache autant à l’abstraction arabo-musulmane qui tente d’éviter l’image et la représentation humaine qu’à certaines œuvres de l’Op Art où l’œil est sollicité dans le déplacement des espaces qu’il essaye de fixer. Ses œuvres sur toile comme ses fresques sont faites de chemins, de sentiers, de sillons, de vaisseaux, de ruelles qui nous entrainent dans un vertigineux voyage dans des dédales et des labyrinthes qu’il semble découvrir lui-même au fur et à mesure de sa course.

Illustrateur et peintre bruxellois, Arnaud Kool, commence à 15 ans ses études à St-Luc puis à la Cambre. En 2008 il décide de travailler en atelier, de peindre face à la toile après des années passées à peindre dans la rue. Il travaille alors la peinture abstraite loin du style figuratif lui permettant alors de rompre avec les thèmes récurrents du graffiti. Cela lui a appris à sortir du cadre, quand bien même, instinctivement il se sent plus proche du figuratif qu’il juge parfois naïf et anecdotique. L’abstrait lui a permis de laisser une place au mystère, à l’anonymat, à l’insolite. Son imagination peut dès lors se situer de façon intemporelle et internationale. A travers des personnages plus ou moins définis, il oscille du concret à l’abstrait laissant une place saisissante aux rythmes et aux contrastes.